Eurosicma a été créé en 1965 et ses activités se sont étalées sur trois générations.

Aujourd’hui, il est devenu un groupe italien d’entreprises fabriquant des machines automatiques horizontales flow pack et pli en X. Il fabrique des machines de transfert, d’alimentation et d’emballage et des lignes automatiques pour l’industrie alimentaire et d’autres secteurs. La société a été fondée à Milan par deux amis d’école, Filippo Ajani et Trentino Redaelli, qui n’avaient aucune expérience dans le secteur, mais ont développé un projet visant à concevoir et fabriquer des machines d’emballage horizontales équipées de distributeurs à disques pour sucreries.

Aujourd’hui, les machines pour l’emballage de bonbons, chocolats et biscuits restent le secteur d’affaires central de la société, mais au fil des années une stratégie de diversification lui a permis d’élargir sa gamme de produits et d’accéder à certains marchés de niche avec un grand succès,  comprenant les machines de confection et d’emballage pour les articles de soins de beauté et de produits pharmaceutiques tels que les pansements et les cotons-tiges.

Structure du groupe

Les bureaux technique et commercial d’Eurosicma sont organisés en trois divisions distinctes: Bonbons, Lignes et  Soins. Chaque division a une équipe bien formée et multilingue qui a un savoir-faire spécifique dans son domaine et agit comme interface entre l’entreprise et ses clients, toujours prête à chercher la meilleure solution pour répondre à n’importe quel besoin.

L’usine de production principale d’Eurosicma, récemment rénovée, est située dans la zone industrielle historique de Segrate près de Milan. Cette usine emploie actuellement environ 100 personnes sur une superficie totale de 10.000 m2. Grâce à l’augmentation des commandes, l’entreprise envisage maintenant de trouver une autre zone dans laquelle elle pourra augmenter sa capacité de production.

Oms, une société au sein du groupe, est responsable de la fabrication et l’assemblage des pièces mécaniques des machines d’Eurosicma. Active depuis 1978, son usine est basée à Brescia, où elle emploie actuellement 45 personnes et fabrique aussi des produits  pour d’autres entreprises, en plus  d’Eurosicma.

La branche Logiciels du groupe est Oasys, une entreprise qui a été créée à Milan dans les années 1990. Oms et Oasys ont été céées afin de remplir l’ambition d’ Eurosicma d’être aussi autonome que possible, en s’appuyant sur ses propres fournisseurs italiens de logiciels et de matériels informatiques.

Enfin,  Eurotekna est une société spécialisée dans le traitement de produits sortie four et dans le  sandwichage de biscuits et de crackers. Ella a rejoint le groupe en 2008, apportant avec elle sa compétence en sandwich et en produits de boulangerie ordinaire, offrant des solutions d’alimentation en pile ou sur chant pouvant être combinées avec les machines d’Eurosicma.

Diversification

Eurosicma a enregistré un développement significatif grâce aux solutions fortement personnalisées que l’entreprise est en mesure de fournir à ses clients, à la technologie de haut niveau appliquée aux machines, aux investissements importants en R & D, à l’importance particulière qu’elle accorde au service après-vente  et, de manière plus significative, à sa capacité de trouver de nouveaux secteurs du marché où elle peut  se développer.

La diversification a toujours été le pilier de la stratégie commerciale d’Eurosicma et elle semble apporter ses fruits. Le dernier secteur en date que la société a abordé est le marché des nouilles instantanées. Ce marché, qui n’a guère d’intérêt en Italie, est en fait très actif en Asie avec l’Inde  en particulier qui apporte les grandes ventes.

Les pays du BRIC sont en général ceux qui fournissent la plus grande quantité de travail pour Eurosicma. L’Asie du Sud-Est a toujours été importante et reste ainsi jusqu’à ce jour, tandis que l’Amérique latine montre également un grand potentiel. En revanche, l’Europe n’est pas actuellement un marché si fructueux, même si l’Allemagne et la Pologne présentent le  potentiel le plus important.

La pointe de l’iceberg